- Tiguidé
« Le chemin se construit en marchant »
Dernière mise à jour : 4 janv. 2019
La tradition veut que l’on souhaite « bonne route » à celui qui a rendu une visite. Parfois, ce visiteur accomplit trois jours de marche pour saluer ce visiteur, et il s’apprête à refaire le chemin inverse. A pied, ou s’il a les moyens sur un cheval ou dans une charrette tirée par ce cheval. Quand le désert n’est pas loin, un chameau remplace le cheval
Telle est la tradition millénaire. C’est ainsi que nos ancêtres ont toujours fait. Ils ont ainsi tracé les chemins, qui sont devenus « routes » dès qu’un « carrosse » a pu rouler dessus.
Les « carrosses » sont devenus au modernisme du XXème siècle des « voitures » et des « camions », et les chevaux sont rentrés sous le capot en faisant fonctionner le moteur avec de l’essence ou du diesel. Le XXème siècle a bien été celui du pétrole – avec comme conséquence une pollution entraînant le fameux réchauffement climatique.
Le XXIème siècle est en transition. Les voitures deviennent électriques avec des batteries, et d’autres avec des « piles à hydrogène » se combinant avec l’oxygène pour faire de l’eau. Ce XXIème siècle qui a déjà presque deux décennies sera plus propre et respectueux de l’environnement – comme les chevaux et les dromadaires l’étaient et le sont toujours – si la planète veut survivre.
« Seul celui qui a emprunté la route connait la profondeur des trous »
Des fusées sont parties à la conquête du ciel, et des satellites surveillent chaque centimètre carré de notre belle terre. Paradoxalement, il est possible aujourd’hui dans les villages les plus reculés de PARLER et même de VOIR un ami ou un parent sur un téléphone ! Ce n’est pas une lettre ou un écrit, mais la parole dans une région où la sagesse se transmet par tradition ORALE. C’est une grande révolution ! Un panneau solaire avec une batterie, et la magie de l’électricité relie les gens entre eux !
Des siècles et des millénaires d’évolution se télescopent. Les villages ont accès au monde dit « numérique » alors que les routes n’existent pas encore. Le monde virtuel est accessible alors que les distances sur des routes impossibles empêchent de se voir, d’échanger et d’évoluer avec ce monde !